Deprecated: Array and string offset access syntax with curly braces is deprecated in /home/kaiakofrkz/captendance/include/fonctions.inc.php on line 29

Deprecated: Array and string offset access syntax with curly braces is deprecated in /home/kaiakofrkz/captendance/include/fonctions.inc.php on line 125

Deprecated: Array and string offset access syntax with curly braces is deprecated in /home/kaiakofrkz/captendance/include/fonctions.inc.php on line 163

Deprecated: Array and string offset access syntax with curly braces is deprecated in /home/kaiakofrkz/captendance/include/fonctions.inc.php on line 190

Notice: Trying to access array offset on value of type null in /home/kaiakofrkz/captendance/include/fonctions.inc.php on line 242
Culture
Publié le

Sur les traces des monuments aux morts Toulousains, le souvenir se transforme en véritable œuvre d’art

A l’occasion du centenaire de la guerre 1914-1918, les interrogations sont encore nombreuses et beaucoup reviennent sur les causes et les conséquences de cette guerre, que ce soit  sur les plans économiques, politiques ou sociaux. Dans une approche encore inédite de l’histoire, les Archives Municipales et l’espace EDF Bazacle présentent une exposition centrée sur l’après-guerre. A travers la redécouverte des monuments aux morts Toulousains, la Galerie de l’œil porte un nouveau regard sur ces lieux de recueillement.

 

Ouverte aux visiteurs jusqu’au 4 janvier 2015, L’art du souvenir nous emmène sur les traces d’une vingtaine d’édifices et ravive la flamme du souvenir pour les générations actuelles et à venir. Car peu importe son âge ou sa situation présente, chacun d’entre nous garde une pensée de  cette guerre atroce. Un grand-père mort au front, une aïeule munitionnette ou un parent mutilé. Alors que sa mémoire peu à peu s’effrite dans l’inconscient collectif, de multiples familles souffrent encore aujourd’hui des dégâts de la Grande Guerre.

En photographiant les monuments aux morts, Julie Bonenfant propose une lecture dans le détail. Pour ses clichés en noir et blanc, l’artiste a privilégié la photographie argentique à travers un procédé de tirage qui donne un aspect patiné aux images, proche d’un dessin ou d’une gravure. Cette technique nous plonge tout bonnement dans un univers de souvenirs sombres qui rappelle instantanément le poids de l’histoire. Puis, par le choix d’images en couleur, la photographe recherche au contraire la symbolique des décors. On y retrouve des aigles ou autres couronnes de laurier qui nous ramènent aux dimensions de force et de prestige associées à la guerre. La croix occitane semble quant à elle représentative à la fois de la région et symbole de martyr.

Un poilu mourant serrant contre sa poitrine le drapeau de la république, une foule en liesse sur le chemin du retour vers la maison, les retrouvailles avec les proches sont autant de moments qui rythmèrent le quotidien des soldats. L’angle et les sujets choisis pour ces gravures nous donnent à voir une facette de la guerre que l’on imaginait plus.  De véritables œuvres d’art qui nous content à elles-seules une nouvelle histoire.

Pour compléter et mieux comprendre ce conflit majeur du XXème siècle, la ville de Toulouse vous invite également à découvrir le quotidien pendant la Grande Guerre, grâce à l’exposition 14-18 Fragments de vie, présentée à la Bibliothèque d’Étude et du Patrimoine jusqu’au 20 décembre. Pour ceux qui souhaiteraient découvrir Toulouse au temps de la guerre,  la Médiathèque Josée-Cabanis organise une table ronde Sur les traces de la Grande Guerre dans la ville, mardi 16 décembre à 18 heures.