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Sport
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Stade Toulousain : Bis repetita placent

La controverse récente sur la réforme du collège ayant au final sauvé l'enseignement du latin, nous nous permettons d'illustrer notre chronique rugbystique de cet aphorisme créé par Horace. Bis repetita placent : les choses répétées plaisent.

Pour le premier match de la saison, au mois d'août dernier, Toulouse avait battu Oyonnax à Ernest Wallon 20-19, en ayant tremblé jusqu'au coup de sifflet final. Et samedi, pour le match de barrage qualificatif pour la demi-finale, Toulouse a battu Oyonnax... 20-19. Cette répétition n'est pas pour nous déplaire, puisqu'elle donne aux Rouge et Noir le droit d'aller affronter Clermont la semaine prochaine pour une place en finale.

Crédit photo BLK

Ce "bis" ne concerne pas uniquement le score final et le suspense quasi insoutenable pour le coeur des supporters. Cette rencontre nous a offert une synthèse du déroulement de la saison, avec des Toulousains capables du meilleur comme du pire.

Du meilleur pour commencer, avec un rythme endiablé des Rouge et Noir sur les vingt premières minutes, pendant lesquelles l'équipe du Haut Bugey n'a pas pu mettre la main sur le ballon et a multiplié les fautes. Hélas, un peu de précipitation au moment de conclure n'a pas permis aux Toulousains de scorer autant qu'ils l'auraient mérité, avec simplement deux pénalités de Flood au compteur. Et sur la première incursion des Oyonnaxiens dans le camp adverse, touche, ballon porté, pénalité pour porter le score à 6-3. Trois petits points d'avance après 30 minutes de jeu, si Albaladéjo avait commenté le match, il aurait certainement utilisé une de ses formules favorites : "le chat est maigre"! Lorsqu'un carton jaune obligeait Oyonnax à finir la mi-temps à 14, on se dit alors que le Stade allait en profiter pour prendre enfin le large. Ce fut exactement l'inverse.

Du pire, donc, pour continuer. Dominé et pénalisé en mêlée, battu dans le combat, le Stade encaissait sur une série de pick and go un essai juste avant la sirène. Pour la première fois du match, Oyonnax prenait le score 10-9, infligeait deux pénalités au retour des vestiaires pour passer à 7 points d'écart, et allait rester devant ...jusqu'à cinq minutes du coup de sifflet final!

De l'espoir, enfin, avec la rentrée du banc toulousain : les deux jeunes piliers formés au Stade, Baille et Aldegheri, puis Tekori et Galan pour amener de la puissance, il faudra vingt cinq minutes pour renverser le cours du match. Ce sera sur un essai d'école, de l'école toulousaine qu'on aime, issu d'un ballon récupéré dans les 22, pour un enchaînement qui dura plus de deux minutes, alternant avec justesse jeu au près et jeu au large, avec au bout un décalage sur l'aile...du pilier Baille. Toulouse repassait devant et assurait la fin du match.

Clermont sera la semaine prochaine un adversaire plus redoutable encore. Ne pas partir favori est une situation qui convient mieux au Rouge et Noir, mais il faudra gommer toutes ces approximations et hisser le niveau de jeu pour gagner le ticket pour le Stade de France.

Il y a quelques semaines, un fidèle lecteur pronostiquait une finale Toulouse-Toulon, 30 ans après la finale historique de 1985, remportée 36-22 après prolongations. Et si l'histoire rugbystique était un éternel recommencement? Bis repetita placent... Allez Stade !