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Culture • cinéma
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Pixar redonne vie aux dinosaures avec Le Voyage d’Arlo

Il y a 65 millions d'années, les dinosaures disparaissaient. Une énorme météorite provoqua la fin du Crétacé. Et si celle-ci avait eu une trajectoire différente ? C'est ce thème qui a inspiré Pixar pour son nouveau film Le Voyage d’Arlo.

Après Vice-Versa, les studios Pixar reviennent ce mercredi sur les écrans, avec leur second long-métrage de l’année. Un rythme de production inhabituel pour ces maîtres de l’animation qui avaient fait l’impasse sur l’année 2014. Pour autant, il n’est pas question pour ces perfectionnistes de livrer une production de second plan, car c'est dès 2009, il y a maintenant 6 ans, que le projet est né.  

L’idée de base est simple : imaginer ce que serait la rencontre entre l’homme et les dinosaures si ces derniers existaient encore de nos jours. Mais pour nous plonger dans un univers à chaque fois si unique, marque de fabrique de Pixar, le réalisateur Peter Sohn et son équipe ont imaginé des rôles bien atypiques pour des dinosaures : les herbivores sont fermiers, alors que les carnivores endossent le statut d’éleveur. Les T-Rex se révèlent ainsi être d’excellents gardiens de troupeaux, quand les Apatosaures font des merveilles pour faire pousser du maïs.

A certains égards, le scénario est comparable au long-métrage Le Monde de Nemo, également signé Pixar, dont le spin-off Le Monde de Dory sera dans les salles l’été prochain. L’Apatosaure Arlo perd son papa et se retrouve malgré lui dans un voyage loin de chez lui, à la rencontre de personnages insolites, dont un enfant, Spot, avec qui il va construire une relation d’amitié.

Fidèle à son habitude, le studio créateur de Toy Story ne manque pas de faire des clins d’œil aux grands classiques du cinéma. Les codes du Western sont ici nombreux – on pense bien sûr à la séquence autour du feu avec un harmonica -, et la bande son n’y fait pas exception avec des mélodies à la guitare acoustique. Preuve que l’esprit des pionniers du Far West est dans l’ADN de ce film, Clint Eastwood et Jack Palance ont été des sources d’inspiration pour définir le look de Butch, l’un des T-Rex du film.


Les décors sont absolument magnifiques, surpassant tout ce que l’on a pu voir à ce jour dans les films d’animation. Reproduisant les paysages des grands espaces de l’Ouest Américain, l’environnement joue un rôle capital dans le film, la nature étant un personnage à part entière.  

Pixar atteint un nouveau niveau d'excellence avec ce film qui, comme toujours pour Pixar, ne s’adresse pas qu’aux enfants. Avec cette capacité à provoquer des émotions à bon escient, qui n’est pas sans rappeler Vice-Versa où chaque personne incarnait une émotion de notre esprit, les studios de John Lasseter nous embarquent, nous bouleversent, nous déstabilisent. Dans Le Voyage d’Arlo, on passe du rire aux larmes, et l’on en ressort conquis.

Photos © 2015 Disney•Pixar