Certes, le rugby n'est pas une science exacte, et il convient d'etre prudent avec les statistiques. Mais on savait avant le Toulouse-Perpignan de ce week-end que depuis que McAlister joue au Stade (source Midol) :

- sur les 62 matches où il était aligné, 49 victoires pour 13 défaites, soit 79% de succès.

- sur les 33 matches où il n'était pas aligné, 14 victoires pour 19 défaites, soit 42% de succès.

Certains commentateurs en étaient même venus à parler de "McAlister dependance", non seulement pour son talent pur, mais aussi pour le capital confiance qu'il transmet à ses partenaires.

Absent des terrains depuis plus de quatre mois, Luke était attendu pour son retour face aux Catalans comme le Messie. De plus, le Stade récupérait ses internationaux, qui lui avaient bien manqué pendant les doublons.

Le résultat du match ? La première victoire bonifiée des Rouges et Noirs depuis bien longtemps, avec cinq essais à la clef. Tout n'a pas été parfait, loin de là, car  il y a encore trop de déchets dans la conquête. Il faudra travailler les fondamentaux avant d'enchaîner trois déplacements périlleux : Stade Francais, Toulon et Munster. Mais on a  l'impression, comme aurait dit Bala, que les mouches ont changé d'âne...

Merci à tous, lectrices et lecteurs, de votre fidélité, devant le succès de ces chroniques captendance m'envoie la semaine prochaine à Edimbourg pour couvrir Ecosse-France!