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Le défilé Corrie Nielsen à la Fashion Week Paris


La Fashion Week parisienne reçoit régulièrement de nouveaux créateurs venus d’ailleurs avec leur bagage et leur style. Corrie Nielsen, créatrice américaine installée à Londres, a choisi la capitale française pour présenter sa nouvelle collection Automne/Hiver placée sous le thème du Berceau de l’Humanité.

Dans le somptueux Salon des Miroirs tout baigné de lumière, se sont ainsi succédé vingt silhouettes très structurées et tout en volumes, avec une taille très marquée. Rien d’étonnant à ce choix de formes quand on sait que Corrie Nielsen est fille de sculpteur et donc très sensibilisée au travail des volumes.

Globalement, la collection s’est montrée très théâtrale, de par son thème, mais aussi grâce aux pièces présentées : longue robe de sequins argentés, vestes et robes aux épaules surdéveloppées et aux hanches marquées telles des armures. La musique accompagnant les passages des mannequins, tirée de la « Passion du Christ » de Mel Gibson, était un choix judicieux qui apportait une forte cohérence dans l’atmosphère proposée.

Pour comprendre son parti-pris, la créatrice nous a dévoilé ses trois sources d’inspiration à l’occasion d’une interview :

Tout d’abord, Bram Stoker, l’auteur de Dracula pour la thématique amoureuse liée à la souffrance, la noirceur, la mort. Jeanne d’Arc ensuite, pour l’idée de pureté, de dévotion et d’idéal, mais aussi pour des teintes et reflets métalliques, ou encore les basques présentes sur plusieurs pièces rappelant les braconnières des armures médiévales. On a aussi compris cette inspiration grâce à des piqûres évoquant les armures à plates. La troisième source d’inspiration lui serait venue du peintre néerlandais Paul Rubens pour la palette de couleurs utilisées.

Ceci en adéquation avec le choix du lieu, permettant de bénéficier d’un éclairage naturel le long de la galerie et de mettre ainsi en valeur les coloris choisis. Ces derniers étaient en majorité sombres : du noir, du marine et du prune, mais la collection a fait la part belle aux pièces couleur crème avec des reflets dorés et argentés.

Souvent comparée à Alexandre Mc Queen par la presse anglo-saxonne, la noirceur en moins, Corrie Nielsen dit puiser sa force créatrice qui semble parfois frôler la violence, de l’Ecosse, pays qui l’inspire depuis de nombreuses années.

Quand on lui demande quelle serait sa cliente potentielle idéale, Corrie Nielsen cite Daphne Guinness, muse universellement reconnue dans le monde de la mode, dont les looks sont d’une créativité sans cesse réinventée. Cette affirmation n’a rien de surprenant au vu de l’excentricité de certaines créations, mais on pourra tout de même retenir plusieurs pièces, principalement des manteaux, et jupes qui demeurent plus classiques et portables au quotidien.

Défilé Corrie Nielsen

La pièce finale, extrêmement spectaculaire, constituait un moment quasi cérémonial et résumait bien l’esprit du défilé. A en juger par la salve d’applaudissements qui a suivi, les débuts parisiens de Corrie Nielsen sont plutôt prometteurs.

Vous pouvez visualiser l'ensemble des photos du défilé Corrie Nielsen dans notre diaporama