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Julien Fournié porte la Haute couture au cinéma

En présentant son défilé Premier Oracle, Julien Fournié a révélé sa vision de celles qui l’inspirent dans son travail au quotidien : les nouvelles femmes de pouvoir. La collection qui leur est dédiée est d’un chic totalement universel.

  

Chez Julien Fournié, le cinéma n’est jamais loin. Bien au contraire : le couturier s’appuie régulièrement sur un référentiel important en la matière. Mais lors de son défilé Automne/Hiver 2017-18, comme jamais auparavant, on avait véritablement l’impression d’être immergé dans un film. D’une élégance folle, les femmes semblaient toutes incarner force et féminité.

Pour y parvenir, Julien avait souhaité revenir « à l’essentiel », tout en rendant hommage à la « Très Haute Couture » et en mettant en scène les nouvelles femmes de pouvoir. Le vestiaire qu’il leur a concocté sera certainement leur plus précieux allié pour mener une carrière de haut niveau. A commencer par les robes, faites pour « redresser la silhouette ». Epaules étroites, tailles fines, manches très travaillées, une fluidité sensuelle, la silhouette Julien Fournié est toujours bien dessinée et suit les lignes du corps. Idem pour les tailleurs, le vêtement par excellence de la femme d’affaires et son alter ego, la robe courte, qui complètent ici idéalement la sublime sélection de robes longues.

 

Pour incarner cette idée d’une Parisienne universellement admirée, tous les mannequins portaient les cheveux courts, en version « Garçonne 2017 ». Les teints étaient clairs, avec un focus makeup sur de grands yeux encadrés de crayon noir, faisant penser à un masque ou une voilette. Une impression de mystère, légèrement floutée, qui correspondait parfaitement au souhait du couturier d’invoquer l’ambiance hollywoodienne des années 1940 et les actrices comme Joan Crawford, Betty Davis ou Veronica Lake. Plus précisément, il imaginait une atmosphère qui s’apparenterait à un « Sunset Boulevard parisien ». En s’appuyant sur une palette de couleurs composée de noir, de tons nude et d’or blanchi, le couturier amplifiait cette illusion cinématographique d’une époque où les films étaient en noir et blanc.

 

A l’instar des femmes puissantes d’aujourd’hui qui mélangent avec chic couture et prêt-à-porter, Julien Fournié introduit habilement les deux univers dans ses défilés. Avec une exigence jamais démentie, il nous offre une leçon d’élégance : superpositions de tissus d’une grande finesse, jeux de textures, entre mat et brillant, broderies et dentelles par touches, tout est parfaitement équilibré selon les modèles. Car, plus que jamais, l’attention est également portée sur la précision des coupes et l’exigence technique, appliquées partout et visibles particulièrement sur les tailleurs qui sont des modèles de construction « couture ».

Très proche de ses clientes et à l’écoute des femmes et de leurs envies, Julien Fournié a traduit dans ce Premier Oracle la nouvelle expression d’une élégance sophistiquée, presque discrète, dont la fonction essentielle consiste à nous sublimer et à nous donner une force toute féminine.