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Antonio Ortega ou la Couture Tribale

En s’intitulant Serpent, Mythe et Réalité, la collection du créateur Montréalais d’origine mexicaine avait de quoi intriguer d’emblée le public habitué à une haute couture traditionnelle. Et comme pour mieux nous entraîner dans sa quête mythologique, Antonio Ortega avait précisé son parti pris en évoquant les références liées au serpent à plumes aztèque, Quetzalcoatl. Il ne restait plus qu’à découvrir cet univers fait de symboles et présenté en 36 silhouettes. Voici le récit très synthétique de la première collection de ce créateur visionnaire :

Les éléments couture sont bien présents, que ce soit dans la précision des coupes et la construction impeccable, en particulier dans les pièces à manches et les pantalons. Le créateur a également puisé dans la gamme usuelle de tissus précieux, de dentelles, guipures, crêpes et autres soies irisées.

 

Puis, en partant de là, il a choisi de donner libre cours à son inspiration arrivée tout droit de la mythologie aztèque. L’usage quasi permanent de plumes, cousues sur les vêtements ou présentées sous forme d’accessoires de tête, en est la première expression. Le parti pris de l’utilisation de la matière ensuite, coupée en bandes, posée en diagonale et surtout appliquée en superpositions, confirme la volonté de traduire sa propre vision. Ajoutez à cela des sculptures réalisées par le maître lui-même pour mieux mettre en scène les créatures sorties tout droit d’une tribu Indienne et vous avez la femme telle que Antonio Ortega la voit. Car provocantes, fortes et volontaires, ces amazones incarnent tour à tour une femme à l’identité mystérieuse et fière à la fois.

 

Soutenu par une musique au beat sound très réussi, le show est complété par le passage d’un  mannequin homme et d’un petit garçon vêtu d’un sublime manteau de cuir, joyeusement applaudi par l’assistance. Et, comme pour mieux respecter la tradition dont il a si bien détourné les codes, Antonio Ortega conclut la présentation avec une mariée tout en superpositions de dentelles.

Avec une telle énergie créative, il ne fait pas de doute que Monsieur Ortega a encore de beaux jours devant lui !