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Culture • cinéma
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Angelina Jolie est Maléfique


Il était une fois... un conte qui nous avait été raconté d'une certaine façon, avant de découvrir toute la vérité mercredi dernier au cinéma. Disney revisite La Belle au bois dormant dans une version non pas modernisée, mais restylée et quelque peu modifiée. On nous aurait menti ?

Alors que toutes les grosses productions récentes étaient fortement masculines, avec The Amazing Spider-Man : le destin d'un Héros et X Men: Days of Future Past pour ne citer qu'elles, voilà qu'un joli budget est accordé à un film qui attirera bien plus la gente féminine. Et pour cause, on nous convie à un monde de princesses et de fées. Certes, l'atout charme qu'est Angelina Jolie ne manquera pas d'attirer les hommes pour accompagner leur femme sans se faire trop prier. Et pour celles qui n'arrivent toujours pas à convaincre Monsieur, dites-lui que les scènes de combat sont au moins du niveau de la saga The Hobbit.

Si la première adaptation de La Belle au bois dormant date de 1959, le conte d'origine est bien plus ancien. Déjà plus de 300 ans nous séparent de l'histoire de Charles Perrault, ensuite adaptée par les Frères Grimm il y a 200 ans. Mais depuis, Hollywood est passé par là et Disney a pris quelques libertés pour nous offrir un scénario finalement très différent.

Ou comment rendre attachant un personnage maléfique, doué de sentiments et émotions contre toutes attentes. Car finalement les rôles sont inversés dans Maléfique. Les princes charmants seraient-ils passés de mode ? L'amour sincère est-il toujours dans les moeurs au XXIème siècle ?

 

Le résultat est superbe, aussi bien artistiquement que techniquement. Disney signe là une grosse production largement à la hauteur, pour ne pas dire au-delà, de toutes espérances. Les amateurs de mode ne seront également pas déçus et pourront apprécier le travail sublime des costumières pour réaliser pas moins de 2000 costumes inspirés du moyen-âge et des contes de fées.

Quel prochain grand classique Disney sera revisité ? En tout cas, nous avons hâte.